Lukas!
— As-tu envie de jouir ?
— Oui, dit-elle en fermant les yeux.
Il la poussa contre la table. Ses fesses s’y glissèrent et Lukas profita de sa position pour enfoncer un peu plus ses doigts en elle. Victoria ravala un gémissement, mais la façon dont elle ouvrit les jambes ne fit que confirmer son désir d’en obtenir davantage.
— Hier, tu as dit que j’avais été le premier à te faire jouir avec la bouche, dit-il.
Le regard de la jeune femme revint chercher le sien, mais mollement, sans qu’elle ne paraisse troublée par sa question.
— Oui, souffla-t-elle en cambrant son bassin vers lui.
— Aimerais-tu que je recommence ?
L’inondation qu’il perçut autour de ses doigts lui parut être une réponse bien plus intéressante que celle qui vint de sa bouche :
— Oui !
C’était un cri autant qu’une prière et il ne résista pas à son envie de la pousser plus loin sur le meuble, déchirant le journal au passage et faisant rouler une tasse vide au loin. Que lui importait ? Il posa un genou sur une chaise pour pouvoir adapter sa hauteur et jeta sa bouche sur ce sexe offert. Un soupir heureux accueillit son geste. Victoria s’ouvrait à ses caresses, s’accrochait à ses cheveux et ne retenait aucun de ses gémissements. Et lui, il s’en gavait sans réserve. De ses cris, de son désir, de la façon dont elle jouissait sous sa langue. Il avait bien l’intention de lui rendre la pareille.
La repoussant plus loin sur la table, il la pénétra à nouveau de ses doigts sans jamais retirer sa bouche de son clitoris. Elle se trémoussa sous lui, perdit la tête sans attendre. Vite. Plus encore que ce qu’il avait prévu. Son corps se contracta de l’intérieur, et les cuisses de la jeune femme se refermèrent sur sa tête. Son prénom résonna dans l’air et alors qu’il percevait des muscles palpiter autour de ses doigts, il se sentit revivre. Son sexe durcissait lentement. D’une main, il entreprit de se masturber pour retrouver sa pleine vigueur, puis fouilla dans la poche de son peignoir et sentit ses doigts trembler pendant qu’il enfilait son préservatif. Lorsqu’il grimpa sur elle pour la prendre, Victoria l’enveloppa de ses bras autant que de ses jambes, se cambrant chaque fois qu’il la pénétrait. Le contrat avait été signé, elle lui appartenait pour les douze prochaines semaines et il comptait bien en profiter jusqu’à plus soif. Il sourit en apercevant le document au travers la chevelure rousse. Elle tremblait sur le papier blanc, sursautant au rythme qu’il lui imposait.
Au loin, son téléphone vibra. Il était probablement en retard, mais il n’avait pas l’intention de partir en laissant tout en plan. Surtout pas maintenant, alors qu’il sentait Victoria sur le point de lui céder encore une fois. Ses coups de bassin se firent de plus en plus rustres, repoussant la table vers l’arrière dans un bruit désagréable, mais les cris de la jeune femme l’étouffaient. Il se raidit lorsqu’elle le serra plus fort, sentant des griffes se loger dans le haut de son dos, puis les cuisses de la jeune femme le comprimèrent à leur tour pendant qu’elle perdait la tête.
— Lukas, Lukas, Lukas !
Son nom fut crié, puis, à mesure que la jeune femme se détendait, elle le murmura encore, comme s’il n’y avait que lui dans son esprit. Satisfait, il reprit sa pénétration, plus effrénée, pour éjaculer sans attendre, enfoui au plus profond de Victoria. Il soupira, agacé par cette protection qui l’empêchait de posséder totalement cette femme. Vivement qu’il puisse la prendre sans préservatif !
À peine eut-il repris son souffle qu’il se retira.
— Je suis en retard. Je vais prendre ma douche.
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