Touche ton clito
— Touche ton clito. Fais-le vibrer.
Elle expire, accélère ses mouvements et j’ai la sensation que son corps se détend davantage sur le lit.
— Je me sens… ridicule, m’avoue-t-elle tout bas.
— Tu ne l’es pas du tout, la contredis-je. Et tu peux me croire, quand tu te feras jouir, ça va m’exciter comme un fou.
Son regard descend vers mon sexe et elle demande aussitôt:
— Ah oui ?
— Tu parles ! Je meurs d’envie de te voir te lâcher comme ça !
Même si c’est la vérité, en ce moment, j’aimerais mieux qu’elle vienne me sucer. Mais quelque chose me dit que voir Madeline Pradeau se masturber sans honte serait une sacrée avancée !
Comme pour tester ma théorie, elle relève légèrement les jambes et les ouvre davantage devant moi. Sans attendre, je laisse mon attention dériver là où elle se touche.
— Continue, chuchoté-je.
Sous mes doigts, mon membre s’éveille davantage, mais c’est possiblement parce que Mad vient de prendre une position qui n’a rien de sage.
— Accélère ! ordonné-je.
J’avale ma salive quand je remarque que ses secousses reprennent en rythme, et plus encore quand j’ai la sensation que sa respiration se fait plus lourde. Enfin !
— C’est… doux et…
— Oui ! l’encouragé-je.
Je me branle plus vite, les yeux rivés sur cette main qui danse.
— Seigneur !
J’essaie d’interpréter cette expression. Est-ce qu’elle se sent encore ridicule ou son corps est-il en train de céder ? Un premier râle résonne et je me surprends à ouvrir la bouche d’étonnement.
— Je crois que… c’est trop fort !
— Ralentis !
Ma main se met à s’activer et je dois me faire violence pour tempérer mes ardeurs. Je ne veux surtout pas jouir comme ça ! Bon sang ! Je me doutais que Mad allait m’exciter, mais jamais je n’aurais pu croire que ce serait à un tel point !
— Prends le temps de… te toucher, bafouillé-je. De laisser… la tension monter.
Je remarque la façon dont son corps s’est enfoncé dans le lit. Elle se détend. Et même si ses gestes se font plus doux entre ses cuisses, une plainte s’échappe à nouveau de ses lèvres:
— Oh… Max… Je sens que… c’est tout près.
Je me remets à me branler plus vite et je gémis discrètement. Aussitôt, Mad me cherche du regard.
— C’est… magnifique, lâché-je sans réfléchir.
— Dis-moi que je t’excite, souffle-t-elle.
J’adore la voir ainsi, à quémander un compliment que je suis incapable de retenir:
— Tu m’excites comme un fou, Mad. Comme un fou.
Je grogne de plaisir avant de ralentir mes passages. Je ne veux surtout pas jouir maintenant !
— Max !
J’ai envie de lui dire de prendre son temps, mais soudain, tout me paraît urgent. Je relâche ma queue et me glisse entre ses cuisses pour lécher sa main, que j’écrase contre son sexe.
— Oh !
— Dépêche-toi, la supplié-je.
Cette fois, je vois la vitesse de ses mouvements et la façon dont ses muscles se raidissent.
— Max ! Oh… Max ! répète-t-elle.
Dès que ses cuisses tentent de se refermer autour de sa main, je les retiens pour observer à la fois la façon dont elle accueille l’orgasme, tant au niveau de ses doigts qui se tordent contre son sexe que dans cette vague qui fait onduler son corps. Et lorsque tout s’éteint, je reste là, ému, incertain d’être bien éveillé, même si ma queue pulse dans le vide.
Alors qu’elle émerge de sa torpeur, Mad rougit timidement.
— Je ne peux pas croire que… je l’ai fait !
— C’était de toute beauté, dis-je, la gorge sèche.
Elle se redresse doucement et je suis heureux qu’elle vienne se jeter à mon cou pour m’embrasser. Je dévore sa bouche comme j’ai envie de lui dévorer la chatte, puis je la plaque contre le lit, pressé de me glisser en elle. Je bataille contre mon jeans à la recherche d’une capote quand elle pointe du doigt la place à ses côtés.
— Étends-toi. Je m’en occupe.
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